L'amour de l'humanité et l'altruisme

L’altruisme du Rasoul fut proverbial. Jamais, il ne refusa quoi que ce soit à quiconque. Après l’observation des règles d’ALLAH, il s’appliquait particulièrement à l’altruisme. A juste titre, le slogan essentiel de sa croyance est : " Obéissance à ALLAH et bienveillance envers l’Homme ". L’altruisme qu’il préconisait par le précepte et par l’exemple découlait de son exceptionnel amour pour ALLAH qui est le fondement de la bienveillance, vertu qui enrichit le possesseur.

L’altruisme doit être désintéressé et sans manière ostentatoire. L’altruiste offre des dons qui ont de la valeur quantitative. Les bienveillants sont uniquement les individus dont ALLAH leur a octroyé la sagesse, tandis que la parcimonie découle du démon. L’altruisme se manifeste en public ou en confidence. L’exercice de la bienveillance doit s’accentuer principalement envers les indigents qui réprouvent la mendicité et aux non-musulmans. Le Rasoul métamorphosa la conception des musulmans envers l’acquisition des biens. La possession de la richesse ne fut pas mise en cause mais elle fut sujette à des obligations qui devinrent des droits pour les démunis.

Ainsi, les deux conditions essentielles de la vertu d’après le Rasoul sont la Salât et la bienveillance qui ne se confond pas avec la zakat, sorte d’impôt obligatoire quant à elle, recouvrée par l’Etat à taux déterminé. La fortune qu’un individu gagnait n’était pas en totalité sa propriété dont sa bienveillance consacrait une partie, fut-il lui-même dans la gêne. Voilà l’altruisme dans son aspect le plus large que conçut le Rasoul en le qualifiant de qualité humaine par excellence.

Il enracina dans l’esprit et le comportement de ses adeptes que disposer l’humanité à la Salât et à la bienveillance, tel est le double objectif qui définit le mode de vie qu’est l’Islam.

 

 

 

La Salât n’avait de valeur que si elle conduisait au service de l’humanité dont la concrétisation restait la plus ardue. Non seulement, assister l’orphelin et l’indigent, mais aussi les respecter, leur rendre hommage. Les indigents détiennent des droits sur la richesse des nantis qui sont astreints à ne pas la thésauriser. Le Coran menace par des mesures particulières les détenteurs des richesses.

Dès sa prime jeunesse le Rasoul adhéra au Hilf al-Fudhôl, association dont les membres s’engageaient sur l’honneur à secourir les faibles contre toute oppression et à défendre les droits fondamentaux contre la tyrannie. Par son appui intransigeant à la cause du faible, du pauvre et de l’opprimé, à lui et à sa famille les Bânou Hachim revient l’honneur exclusif d’avoir constitué le premier organisme humanitaire.

Le Rasoul possédait un caractère naturel pour l’amour de l’humanité si bien que sa préoccupation pour l’avilissement morale, pour l’anéantissement spirituel de l’Homme surpassait sa pitié pour ses souffrances physiques. L’abolition des règles injustes qui dépossédaient les orphelins et les femmes de leur quote-part d’héritage fut l’une de ses premières mesures de réforme lorsqu’il fut à la direction de l’Etat.

Une coutume inflexible chez les Arabes, instituait que l’héritage revenait uniquement à celui qui manie l’épée et en effet, on ne saurait se méprendre sur de tels moeurs dans un pays où la haine et les guerres sont continuelles. Le Rasoul décréta la suppression de toute discrimination à l’égard des faibles, des invalides et établit un droit d’égalité entre la femme, l’enfant et le soldat chargé de leur protection alors que la défense de la communauté nécessitait des hommes.

De très nombreux Hadiths du Rasoul incitent à l’altruisme qui est le plus noble objectif de l’existence. Son cœur débordait de compassion pour ce qu’il appelait les créatures muettes de Dieu, les animaux qui sont à ses yeux des créatures nobles, dignes de respect et de pitié. Il fut le champion de leur cause et de celle de l’écosystème. Dès lors, il leur fixa des droits.

 


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